Conclusion

La maîtrise de la langue orale est une question fondamentale sur laquelle l’école semble vouloir se pencher .

Cependant, le risque est grand, que dans un souci de « didactiser » les interactions verbales, les enseignants en viennent à institutionnaliser des situations langagières dans lesquelles l’authenticité, la vie, ne seraient pas. Une planification qui ne prendrait pas en compte l’envie des élèves, une organisation ou une incrustation trop rigoureuse de la part de l’enseignant qui ne prendrait pas en compte l’avis des élèves, ou pire une évaluation des enfants par rapport à leurs interactions respectives ne pourraient que nuire à cette qualité d’échanges.

Dans son essai de psychologie sensible (1966), Freinet affirme l’expression libre comme nécessaire, puisque vitale :  « Tout se passe comme si l’individu était chargé d’un potentiel de vie, dont nous ne pouvons définir l’origine, ni la nature, ni le but, qui tend non seulement à se construire et à se recharger, mais à croître, à acquérir un maximum de puissance, à s’épanouir ». Ce qu’il résume par cette loi énoncée par lui : « la vie est ».

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